L’observatoire de la délinquance a étudié 130 familles, pendant 7 années, afin de déterminer des « profils » à risque en matière de cambriolage fondés sur des facteurs déterminants propres au ménage, au logement ou à l’environnement. Dans cet article, découvrez quels sont ces facteurs de risques, et comment mieux se protéger face aux cambrioleurs.
3 types de facteurs de risques
Voici les différents types de facteurs qui augmentent le risque d’être la cible d’un cambriolage :
1. Les caractéristiques du ménage
Les caractéristiques démographiques jouent un rôle dans la probabilité d’être victime d’un cambriolage. Cette probabilité diminue en effet avec l’âge. Dans les plus jeunes foyers âgés entre 25 et 34 ans, le risque s’accroît par exemple de 30%.
En termes de caractéristiques socio-professionnelles, les artisans, commerçants, chefs d’entreprise ainsi que les agriculteurs exploitants ont une probabilité plus élevée d’être victimes.
Enfin logiquement, la probabilité de cambriolage est plus forte chez les ménages aux revenus élevés.
Les personnes seules et les familles monoparentales connaissent également un risque augmenté de 24%.
2. Les caractéristiques du logement
Les caractéristiques intrinsèques de l’appartement ou de la maison peuvent être déterminantes : le risque augmente avec la superficie et l’isolement du logement. Les logements de 100 m² ou plus sont plus vulnérables que les logements de 70 m² ou moins. Au-delà de 150 m², le risque est même accru de 42%.
La présence d’un ou plusieurs dispositifs de sécurité ou d’un gardien diminue la probabilité que le logement soit visé. 3 dispositifs de sécurité diminuent ainsi le risque de 36%, et le risque est encore réduit de 22% avec la présence d’un gardien.
3. Les caractéristiques de l’environnement
La situation géographique est un facteur d’importance : les logements situés en zone rurale/campagne ont 1,4 fois moins de chance d’être visés que ceux situés en centre-ville (-39 %). En zone périurbaine, le risque diminue de 19 % par rapport au centre-ville. Les logements situés en « cité, grand-ensemble » ont une probabilité moins élevée d’être visés. Ainsi en banlieue, le risque de cambriolage diminue de 16 %.
La région française la plus cambriolée est l’île-de-France. Toutefois, les communes de plus de 100 000 habitants présentent plus de risques que les communes moins peuplées.
La connaissance d’actes de cambriolage et la fréquence répétée des actes de vandalisme dans le quartier augmentent le risque de 29%.
Des conseils pratiques pour diminuer les facteurs de risques
Que faire concrètement face au risque de cambriolage ?
S’il est impossible d’agir sur certains facteurs comme les caractéristiques liées à l’environnement (par exemple, le cas où votre logement est situé en zone urbaine), vous pouvez en revanche agir sur la situation de votre logement.
Caméra de télésurveillance
Comme nous l’avons évoqué, les dispositifs de prévention ont démontré une véritable efficacité de dissuasion face aux cambrioleurs. Équiper son logement d’une caméra de télésurveillance ou d’une alarme incendie permet donc de mieux se protéger.
Porte d’entrée blindée
Moins connue, la porte blindée est également une solution très fiable pour prévenir les risques de vol et de vandalisme. Une porte blindée certifiée apporte un gage de haute sécurité puisqu’elle résistera aux tentatives d’effraction. Au-delà de la simple prévention ou dissuasion, elle permet donc de lutter concrètement face aux éventuels cambrioleurs.
Enfin, il est important de toujours adopter les réflexes simples du quotidien, qui sont le préalable indispensable à une sécurité optimale pour votre maison : verrouiller toutes vos portes et accès, éviter de mentionner votre absence sur les réseaux sociaux lorsque vous partez en vacances…
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